02 décembre 2006
30 novembre 2006
29 novembre 2006
21 novembre 2006
20 novembre 2006
19 novembre 2006
16 novembre 2006
13 novembre 2006
06 novembre 2006
05 novembre 2006
Prise de conscience d'un shéma historique immuable...
Inde du Nord-Bénarès-Le Gange au levé du jour-Juillet 2003.
Je ne suis qu’une poussière dans l’avancée triomphante de l’histoire. Je ne suis qu’un membre, actif, d’un ensemble d’individus qui s’inscrivent dans l’évolution d’une société toute entière. Les Terriens.
Quoique que je dise ou je pense, ma vie s’effrite petit à petit pour céder sa place à un millier de vies supplémentaires, qui à leurs tours seront les écrous indispensables à la machine Vie.

Quoique que je dise ou je pense, ma vie s’effrite petit à petit pour céder sa place à un millier de vies supplémentaires, qui à leurs tours seront les écrous indispensables à la machine Vie.
26 octobre 2006
Chat00

Mon chat-Thémis-2004.
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique,
Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique,
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit.
Je vois ma femme en esprit.
Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire
Charles Baudelaire

20 octobre 2006
Gens du monde00
« Gens du monde »... 

Bénin-Bill
Recueil de rencontres faites ici et ailleurs.
Rencontres de personnes... qui me communiquent leur regard sur leur monde... qui me permettent de changer, d’évoluer et de m’ouvrir au monde. 

Mauritanie
« Gens », terme si collectif et si indéfini.
« Gens », un mot assez effrayant.
Il a comme synonyme « monde ».
Le monde, la foule, les autres.
« Le monde est impitoyable »,
expression qui signifie donc que les gens sont impitoyables.
« La vie est belle, c’est le monde qui est impitoyable ».
Bénin-Gare de Cotonou
Chacun dans son regard, dans les traits de son visage traduit la dureté de notre monde.
D’autres traits, d’autres regards nous prouvent à quel point la vie peut être belle malgré les difficultés, les brutalités, l’austérité.
Beaucoup résistent et sortent endurcies mais heureux d’être en vie.
Indonésie-Ile LombokEt puis il y a ceux que le monde n’a pas encore abîmés.

Les rêves se lisent dans leurs traits.
Les rêves se lisent dans leurs regards.
Les rêves se lisent dans leurs sourires…
C’est un élan vers l’objectif… vers leurs propres objectifs.

Indonésie-Ile de Lombok
18 octobre 2006
Enfin seule00
16 octobre 2006
Enivrez-vous!

Enivrez-vous
Il faut être toujours ivre. Tout est là: c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
Charles Baudelaire
12 octobre 2006
Abandon des corps00




p101
Si tu m' appartenais (faisons ce rêve étrange ! ), je voudrais avant toi m' éveiller le matin pour m' accouder longtemps près de ton sommeil d'ange, égal et murmurant comme un ruisseau lointain. J' irais à pas discrets cueillir de l' églantine, et, patient, rempli d' un silence joyeux, j'entr' ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine, pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux. Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre dans les choses où Dieu mit le plus de douceur, puis
tourneraient vers moi leur naissante lumière,tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton coeur.
p102
Oh ! Comprends ce qu' il souffre et sens bien comme il aime, celui qui poserait, au lever du soleil, un bouquet, invisible encore, sur ton sein même, pour placer ton bonheur plus près de ton réveil!
"Les solitudes"-Sully Prudhomme
Si tu m' appartenais (faisons ce rêve étrange ! ), je voudrais avant toi m' éveiller le matin pour m' accouder longtemps près de ton sommeil d'ange, égal et murmurant comme un ruisseau lointain. J' irais à pas discrets cueillir de l' églantine, et, patient, rempli d' un silence joyeux, j'entr' ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine, pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux. Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre dans les choses où Dieu mit le plus de douceur, puis
tourneraient vers moi leur naissante lumière,tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton coeur.
p102
Oh ! Comprends ce qu' il souffre et sens bien comme il aime, celui qui poserait, au lever du soleil, un bouquet, invisible encore, sur ton sein même, pour placer ton bonheur plus près de ton réveil!
"Les solitudes"-Sully Prudhomme
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