26 octobre 2006

Chat00



Mon chat-Thémis-2004.


Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit.
Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum, Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire

Ecole00

Coiffe Africaine-Thiais-2002.

20 octobre 2006

Gens du monde00

« Gens du monde »...
Bénin-Bill
Recueil de rencontres faites ici et ailleurs.
Rencontres de personnes... qui me communiquent leur regard sur leur monde... qui me permettent de changer, d’évoluer et de m’ouvrir au monde.
Mauritanie
« Gens », terme si collectif et si indéfini.
« Gens », un mot assez effrayant.
Il a comme synonyme « monde ».
Le monde, la foule, les autres.
« Le monde est impitoyable »,
expression qui signifie donc que les gens sont impitoyables.

« La vie est belle, c’est le monde qui est impitoyable ».

Bénin-Gare de Cotonou

Chacun dans son regard, dans les traits de son visage traduit la dureté de notre monde.
D’autres traits, d’autres regards nous prouvent à quel point la vie peut être belle malgré les difficultés, les brutalités, l’austérité.













Beaucoup résistent et sortent endurcies mais heureux d’être en vie.
Indonésie-Ile LombokEt puis il y a ceux que le monde n’a pas encore abîmés.
La vie est encore belle et pleine de possibilités.
Les rêves se lisent dans leurs traits.
Les rêves se lisent dans leurs regards.
Les rêves se lisent dans leurs sourires…
C’est un élan vers l’objectif… vers leurs propres objectifs.

Indonésie-Ile de Lombok

18 octobre 2006

Fête Foraine00

Californie-Octobre 2005.

Paysages00



Californie-Route pour le desert de Joshuatree-Octobre 2005.

Grand Canyon-Octobre 2005.


Sur la route pour le grand Canyon-Octobre 2005.

On the Road00

Californie-Desert de Joshuatree-Octobre 2005.


Enfin seule00




Enfin! seule! On n'entend plus que le roulement de quelques vagues qui s'affalent sur le sable. Pendant quelques heures, je possede le silence, sinon le repos. Enfin! la tyrannie de la face humaine a disparu, et je ne souffrirai plus que par moi-même.

Californie-Octobre 2005.



16 octobre 2006

Enivrez-vous!


Enivrez-vous
Il faut être toujours ivre. Tout est là: c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront: "Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."

Charles Baudelaire

12 octobre 2006

Abandon des corps00



























































































































































LE REVEIL

p101
Si tu m' appartenais (faisons ce rêve étrange ! ), je voudrais avant toi m' éveiller le matin pour m' accouder longtemps près de ton sommeil d'ange, égal et murmurant comme un ruisseau lointain. J' irais à pas discrets cueillir de l' églantine, et, patient, rempli d' un silence joyeux, j'entr' ouvrirais tes mains, qui gardent ta poitrine, pour y glisser mes fleurs en te baisant les yeux. Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre dans les choses où Dieu mit le plus de douceur, puis
tourneraient vers moi leur naissante lumière,tout pleins de mon offrande et tout pleins de ton coeur.
p102
Oh ! Comprends ce qu' il souffre et sens bien comme il aime, celui qui poserait, au lever du soleil, un bouquet, invisible encore, sur ton sein même, pour placer ton bonheur plus près de ton réveil!
"Les solitudes"-Sully Prudhomme

Reve00

Je fais souvent ce reve étrange et pénétrant
D'un homme inconnu, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait le meme
Ni tout à fait un autre, et m'aime et me comprend.
(Paul-Jean Toulet, Les contrerimes)

11 octobre 2006

L'Utopie




Quand la réalité ne le contente plus, l'homme, par le rêve, lui échappe ; il se dessine, il poursuit à travers l'idéal un état meilleur. Et il a raison ; car cette réalité dont il souffre n'a rien de défini ; car ce n'est pas en vain qu'au-dessus de toute réalité l'esprit reste libre ; et pour que l'état meilleur devienne réalité à son tour, il faut que long-temps d'avance il ait été pressenti, espéré, conçu dans l'idéal, réalisé dans l'imagination. Le désir sous sa condition normale et légitime, se confond dans l'espérance. C'est l'une des forces fondamentales de la vie humaine. L'homme d'abord rêve donc faute de savoir la vie ; puis, quand il la sait, il rêve encore parce qu'il la sait, pour s'en consoler, pour suppléer à son insuffisance, pour la réparer. Mais le rêve désormais se distingue de la réalité et s'en sépare ; ou bien, s'il compte avec elle, il doit se restreindre, il n'est plus libre. Au fond, la réalité n'est point, comme il semble, hostile au rêve. Loin donc de l'étouffer, elle est bien plutôt son institutrice : c'est par son aide et en elle que le rêve s'instruit ; que sortant de cet été vague et indéterminé, de cet état embryonnaire où il n'est encore qu'un germe infini, mais qui ne saurait vivre, il se précise, il se développe dans ses membres, il s'organise en un monde viable et complet. Tout ce que veut la réalité, tout ce qu'elle peut, c'est de n'être pas méconnue ; il faut donc la reconnaître : en d'autres termes, il faut que le rêve s'en distingue, qu'il s'en sépare, ou plutôt que, la comprenant, il plane sur elle ; et c'est à quoi mènent tôt ou tard ses amères leçons.

Lao Tseu


"Mieux vaux allumer des petites lumières que de se plaindre de l'obscurité".
Lao Tseu

Les murs00

La vie, en fait, c'est un ensemble de murs épais et d'une élévation variable. C'est un logement entre quatre murailles, dénué de tout, qu'il faut remplir.
Moi, je me casse la tete contre ces murailles que je tente de dépasser/déplacer.
Ca fait mal! Je me tue de déséspoire à force de me casser la tete!
Je me donne la peine d'etre heureuse, mais c'est difficile, il y a toujours un petit mur contre lequel je bute.Les murs ont-ils des oreilles?

Le fil de la vie

La vie...
C'est une fibre longue et déliée,
que je tente de décrocher de son écorce.
Je la tords entre mes doigts, mais de fil en aiguille,
en passant insensiblement d'une chose à l'autre,
je me donne du fil à retordre.
J'ai beau défaire le fil,
il ne me dirige plus dans ce labyrinthe d'embarras.
Mon fil est de plomb,
et sa masse pesante suspendue à mon ame,
m'indique la verticalité de ma vie.
Marionnette,
mes fils se nouent et se jouent de moi.
Le fil de la vie.
Fil de nos déstinées.
Fil de nos jours et de rien du tout.
Je me laisse aller au fil de cette eau mouvante,
sachant que tout ne tient qu'à un fil.

Photographie00







"We don't make a photograph just with a camera, we bring to the act of photography all the books we have read, the movies we have seen, the music we have heard, the people we have loved." Ansel Adams



L'Oubli















10 octobre 2006

Sens


Changement de sens dans une vie sans aucun sens...
Equilibre fragile, choix difficiles... tout me parasite.
Je suis pleine d'apindices douloureuses...
Elles me rappellent toutes à mon passé... heureux ou malheureux.
Tous ces enjeux passés... peu à peu oubliés...
Mais qui ne se laissent pas effacer.
Ils sont encrés... à m'en blesser...

Vous avez dit blog?



Premier Blog!
Permiers mots tapés sur le clavier...

Premières photographies partagées...
C'est mon journal... intime ... C'est inutile?

Mais je ne me bats pas dans l'espoir du succès!
Non! non, c'est plus beau lorsque c'est inutile!